La pratique du dessin est souvent dangereuse pour le peintre car elle a tendance à donner l’avantage au trait sur la pâte ou la couleur. On a parfois besoin d’abandonner son rigoureux squelette pour s’adonner plus librement à la chair de la peinture. Mais malgré ou grâce à la modestie de ses moyens, une feuille et un crayon, le langage du dessin est universel, inépuisable et addictif. Quoi de plus ténu et pourtant de plus expressif qu’un trait ?